Présentez-vous en quelques mots…
Carlotta Saracco, grande, blonde, plus Pierre Richard que Kim Novak. J’ai grandi entre Paris et Venise, fait mes armes en dessin au lycée (en arts appliqués) puis j’ai étudié la mode et le théâtre. En parallèle de mes illustrations, j’ai été assistante costumière, photographe de plateau et j’ai beaucoup voyagé.
Comment décririez-vous votre univers ?
Romantique, punk et plutôt féministe. Je peux avoir plusieurs traits en fonction des techniques que j’utilise: hyper réaliste au stylo bille ou épuré et rapide à l’encre de chine.
D’où viennent vos influences, votre inspiration ?
Les femmes m’inspirent : les muses, les héroïnes, les sorcières, les militantes, les saintes, les putains, les punks, celles à barbe ou à pomme d’Adam. Mère nature, la vierge, la Casati, Angela Davis, Sarah Kane, Virginie Despentes ou encore Vivienne, Divine, Niki, Yayoi, Patti, Tilda, Polly, Thelma & Louise… Mes influences viennent en partie de tout ce qui a pu m’effrayer/me fasciner enfant et aujourd’hui de ce qui me provoque une émotion, aussi attrayante que dérangeante. Récemment je suis beaucoup le travail de Claire Tabouret, j’aime la revue HEY ! les photos de Danny Lyon, la voix de Yasmin Hamdan et j’ai adoré le film de Julia Ducournau « GRAVE ».
Le projet dont vous rêvez ?
Une collaboration avec Agnes b., mettre en scène Tilda Swinton, un clip pour Grimes ou FKA Twigs, un road movie sur des bikers savoyards… Je rêve de collaborations car l’illustration est une discipline très solitaire.
En ce moment vous travaillez sur…
Un livre illustré, la création d’un jeu de tarot et l’apprentissage du tatouage.